Jerk, cover-girls, bikinis : les jeunes Chinoises à l'heure de Londres - 1967

A l'image des Londoniennes, les jeunes filles de Hong-Kong ont depuis deux ou trois ans découvert l'ivresse de la danse, du cinéma et des présentations de couture. C'est une révolution dans un pays où la femme est, tant par nature que par éducation, particulièrement réservée. Aujourd'hui encore, une jeune fille chinoise n'accepte pas d'aller au cinéma avec un garçon qui ne lui a pas été présenté dans les règles. Mais s'il y a deux ans on ne pouvait trouver un mannequin pour une présentation de couture, il y en a maintenant plus de trois cents et chaque fille rêve de le devenir. Qu'elles portent le traditionnel cheong-sam — robe moulante fendue sur le côté —ou la mini-jupe, les Chinoises de Hong-Kong ont une grâce naturelle inégalable. Il y a jusqu'à vingt présentations de mode par semaine (le textile est la principale industrie du territoire).

"Age tendre et Tête de Bois" s'appelle ici "Sound Beat 67" et est programmé chaque lundi par le première chaine TV .