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| Tshirt Paul's , 39 Carnaby Street |
Carnaby Street T-shirt - 1967
dimanche 24 juin 2012
mercredi 20 juin 2012
Louis Feraud - dress and coat - 1968
Robe Louis Feraud - Tissus brodé Dumas Maury
Manteau Louis Feraud - Tissus Velicren Elysée
Manteau Louis Feraud - Tissus Gerondeau
Robe Louis Feraud , Tissus Shimbo
Manteau Louis Feraud - Tissus Etoile
Robe Louis Feraud - Tissus Etoile
Robe Louis Feraud - Tissus Gaston Verbié
Sweater Louis Feraud - Tissus Jacques Leonard
samedi 16 juin 2012
André Courrèges - Réalité - 1965
Réalité - 1965 - article "les quatre jeunes insolents qui dictent la mode"
Ascétique, mystérieux et volontairement anti-conformiste, Courreges est devenu l'un des plus grands créateur de la mode à paris. Il veut imposer aux femmes une tenue audacieuse faite à base de jupes très courtes aux couleurs violentes, de bottines, de pantalons très blancs.
Courrèges, c'est l'avant-gardiste, le couturier qui fait des robes comme Pininfarina fait des carrosseries de voitures. Sobres, fonctionnelles, découpées mathématiquement.
André Courrèges n'a fait vraiment parler de lui que l'année dernière en présentant dans sa collection beaucoup de pantalons et en disant : « Dans deux ans, toutes les femmes porteront mes pantalons. » II le déclara avec un accent béarnais très fort.
« Enfin, un couturier non sophistiqué » dirent les journalistes. Il est certain que Courrèges porte une grande rudesse en lui, des silences profonds, des allures décidées : «Moi je ne me mets pas à plat ventre. Je me bats
et je vaincs. » Les employées lui obéissent respectueusement car lui aussi a eu l'occasion d'obéir aveuglément : il resta pendant quinze ans, obscur coupeur, au service de Balenciaga.
Aujourd'hui, la presse américaine parle énormément de Courrèges, la presse française a suivi... Pourtant les couleurs criardes, disons vives, les formes rectangulaires des vestes, des robes, désorientent encore. Et cependant Courrèges devient la sensation du monde de la mode. C'est de lui qu'on attend les prises de position les plus catégoriques, les nouveautés les plus fracassantes
Courrèges, quarante ans, est grand,visage en lame de couteau, presque chauve, une longue blouse blanche qui tombe aux mollets, l'air d'un ingénieur électricien ou bien d'un dentiste.
Chez lui, l'atmosphère est pleine de rigueur, petites pièces, longs rideau : tout est blanc, chaises qui ressemblent à des prie-dieu, surmontées de coussin, tapis, murs.
Les employées portent des bottines « riquiqui », des jupes au dessus du genou, l'air très collégienne avec les cheveux ras du cou et la poitrine pas encore très développée.
Sorti du néant en août 1961 avec dix ouvrières entassées dans un fond de cour, Courrèges en emploie aujourd'hui plus de soixante, possède un carnet de commandes complet pour plusieurs mois.
« J'aime la difficulté. Les femmes, il faut les violer ! Elles se perdent dans les détails. Elles ont des préjugés : je ne veux pas montrer mon genou parce qu'il n'est pas joli... Qu'est-ce que ça veut dire ? Le problème n'est pas là, la beauté n'est pas une question de genoux mais de rythme. Dix centimètres au dessous du genou détruisent l'harmonie, la jeunesse, l'équilibre. Pour dix centimètres, les femmes préfèrent être des grand-mères. Elles pensent que la féminité se prouve à coup de perruques, de bijoux, de talons hauts. Ah ! les talons hauts, une catastrophe. Elles s'imaginent paraître plus grandes avec des talons.
Quelle erreur ! La mode, ma mode c'est quelque chose qui est clair, vivant, simple, en harmonie avec notre
époque."
« Les clientes refusent de porter des couleurs claires en hiver. Mais le clair c'est un état d'esprit, disons une vision différente du monde. Ne serait-ce que parce qu'une robe blanche est plus salissante et qu'il faut
la laver. Ça oblige à une certaine hygiène.
Un grand journal anglais m'a fait une proposition, dernièrement. Il m'a dit : « M.Courrèges, nous voulons vous aider. Nous allons faire un grand article sur vous. » Je lui ai répondu : « Merci. Mais ça ne m'intéresse pas.Vous arrivez après la bataille. Je n'ai plus besoin d'être aidé... »
Ascétique, mystérieux et volontairement anti-conformiste, Courreges est devenu l'un des plus grands créateur de la mode à paris. Il veut imposer aux femmes une tenue audacieuse faite à base de jupes très courtes aux couleurs violentes, de bottines, de pantalons très blancs.
Courrèges, c'est l'avant-gardiste, le couturier qui fait des robes comme Pininfarina fait des carrosseries de voitures. Sobres, fonctionnelles, découpées mathématiquement.
André Courrèges n'a fait vraiment parler de lui que l'année dernière en présentant dans sa collection beaucoup de pantalons et en disant : « Dans deux ans, toutes les femmes porteront mes pantalons. » II le déclara avec un accent béarnais très fort.
« Enfin, un couturier non sophistiqué » dirent les journalistes. Il est certain que Courrèges porte une grande rudesse en lui, des silences profonds, des allures décidées : «Moi je ne me mets pas à plat ventre. Je me bats
et je vaincs. » Les employées lui obéissent respectueusement car lui aussi a eu l'occasion d'obéir aveuglément : il resta pendant quinze ans, obscur coupeur, au service de Balenciaga.
Aujourd'hui, la presse américaine parle énormément de Courrèges, la presse française a suivi... Pourtant les couleurs criardes, disons vives, les formes rectangulaires des vestes, des robes, désorientent encore. Et cependant Courrèges devient la sensation du monde de la mode. C'est de lui qu'on attend les prises de position les plus catégoriques, les nouveautés les plus fracassantes
Courrèges, quarante ans, est grand,visage en lame de couteau, presque chauve, une longue blouse blanche qui tombe aux mollets, l'air d'un ingénieur électricien ou bien d'un dentiste.
Chez lui, l'atmosphère est pleine de rigueur, petites pièces, longs rideau : tout est blanc, chaises qui ressemblent à des prie-dieu, surmontées de coussin, tapis, murs.
Les employées portent des bottines « riquiqui », des jupes au dessus du genou, l'air très collégienne avec les cheveux ras du cou et la poitrine pas encore très développée.
Sorti du néant en août 1961 avec dix ouvrières entassées dans un fond de cour, Courrèges en emploie aujourd'hui plus de soixante, possède un carnet de commandes complet pour plusieurs mois.
« J'aime la difficulté. Les femmes, il faut les violer ! Elles se perdent dans les détails. Elles ont des préjugés : je ne veux pas montrer mon genou parce qu'il n'est pas joli... Qu'est-ce que ça veut dire ? Le problème n'est pas là, la beauté n'est pas une question de genoux mais de rythme. Dix centimètres au dessous du genou détruisent l'harmonie, la jeunesse, l'équilibre. Pour dix centimètres, les femmes préfèrent être des grand-mères. Elles pensent que la féminité se prouve à coup de perruques, de bijoux, de talons hauts. Ah ! les talons hauts, une catastrophe. Elles s'imaginent paraître plus grandes avec des talons.
Quelle erreur ! La mode, ma mode c'est quelque chose qui est clair, vivant, simple, en harmonie avec notre
époque."
« Les clientes refusent de porter des couleurs claires en hiver. Mais le clair c'est un état d'esprit, disons une vision différente du monde. Ne serait-ce que parce qu'une robe blanche est plus salissante et qu'il faut
la laver. Ça oblige à une certaine hygiène.
Un grand journal anglais m'a fait une proposition, dernièrement. Il m'a dit : « M.Courrèges, nous voulons vous aider. Nous allons faire un grand article sur vous. » Je lui ai répondu : « Merci. Mais ça ne m'intéresse pas.Vous arrivez après la bataille. Je n'ai plus besoin d'être aidé... »
vendredi 15 juin 2012
Beauty - London - 1967 -
Look number 6 !!!!!
Toute votre panoplie beauté,vous la trouverez à Selfridges, Oxford Street :
1 - Body Paint, Coty, 28 sh. Un fond de teint pour le corps. II s'applique au rouleau. C'est astucieux, rapide, mais attention aux démarcations. Idéal pour les grands décolletés.
2 - La casquette pour la douche. 9 sh. 11 pence. Plus drôle que le classique bonnet de bain. Elle est en plastique imprimé.
3 - Johnson's Baby Oil. Johnson's Baby Lotion, Johnson's Talc. A ramener absolument! Trois produits de soins pour les bébés. Mais les Anglaises les utilisent quotidiennement pour leurs soins et leur maquillage.
4 - Swinge Ringos. 11 sh. 9 pence. Rouge à lèvres porte-clés.
5 - Sweet Sue Talc Pad. 2 sh. 11 pence. Petit coussinet rempli de talc. Plus joli et moins encombrant qu'une boite classique.
6 - Gala Legpaint. 15 sh. 6 pence.4 couleurs de fond de teint pour les jambes : bleu, orange,vert, mauve, pour remplacer les bas de couleur.
7 - Bath Gems Favourite. 9 sh. Des billes en plastique remplies de produit moussant pour le bain. Peu encombrant et économique.
8 - Eau de Cologne en berlingot. 7 pence le berlingot. C'est la solution idéale et drôle pour le voyage.
Cela prend peu de place et il n'y a pas de risque de casse.
9 - Gala Shimmering Jewels. Frosted Nailaquer. 3 sh. 9 pence.Ce sont des vernis à ongles de couleurs insolites à assortir à vos robes.
10 - La trousse de maquillage. 3 sh. 9 pence. Pour ranger vos produits de maquillage, une trousse drapeau en plastique.
11 - Ciloréal. 5 sh. 11 pence. C'est un produit pour teindre ses cils soi-même. Efficace mais difficile à manier.
Filles nerveuses s'abstenir.
1967 Gaby doll haircut - Maurice Evansky -
Evansky : "La poupée Gaby ; c'est la coiffure la plus populaire de jour comme de nuit à londres . "
1967 Gaby doll haircut - Maurice Evansky
lundi 11 juin 2012
mercredi 6 juin 2012
1968 's Make Up - The Dolly look
Les twenty of London se maquillent beaucoup plus que les 2O ans de Paris.
Surtout le soir et dans le style "Dolly" : visage de poupée aux cheveux bouclés, teint délicat et lumineux, joues et lèvres rouges, yeux ronds et profonds, faux-cils obligatoires sur la paupière supérieure, pattes assez épaisses sur la paupière inférieure.
Installez-vous confortablement. Voici une avant-première : le film du maquillage Dolly 68 .
1. Le fond de teint, c'est le secret du « Dolly Look ». Il est beige pâle et sepose directement sur le visage sans crèmede base.
2 - The Face Lighter : C'est une crème blanche pour perler le front, le nez et le menton. Etalez-la soigneusement.
3 - L'Eye Shadow : Posez le shadow liquide « Blue Grey » en rond jusqu'au creux de la paupière. Pour accentuer encore l'effet d'arrondi de l'oeil, n'oubliez pas le shadow « Bone White » sur l'arcade sourcilière. Il doit suivre la ligne des sourcils.
4 - L'Eye-Liner : Commencer le trait de liner « Brown » très près des cils en une ligne mince. Cette ligne s'épaissit en s'arrondissant au milieu de l'oeil. Elle s'affine à nouveau pour se terminer au coin externe de l'oeil qu'elle ne dépasse pas
5 - Cake-Liner : Avec le « Brown », faites une ombre ronde au creux de l'oeil. Partez du coin interne, dépassez le creux de l'oeil en remontant sur l'arcade sourcilière et terminez au-dessus de l'extrémité du
trait de liner.
6 - Les sourcils : Brossez-les d'abord à rebrousse-poil. Puis rebrossez-les dans le bon sens. Soulignez-les très légèrement avec un crayon gris.
7 - Les faux cils : « Help Yourself Lashes » est la grande nouveauté. C'est une bande de faux cils de 30 cm. Vous en coupez la longueur que vous désirez. Sous la paupière inférieure, tracez au pinceau
une rangée de pattes avec le cake liner « Brown ».
8 - Les joues : Maniez le rouge à joues avec beaucoup de précaution. Vous creusez les joues et c'est le long de ce creux que vous l'appliquez. Estompez pour que cela ne fasse pas « guignol ».
9 - La bouche : Faites-la petite, rouge et ronde. Avec un crayon rouge, commencez par faire le tracé de la lèvre supérieure en forme de coeur. Dessinez le contour de la lèvre inférieure en l'arrondissant le plus possible.
10 - Les lèvres : Remplir les lèvres. Mais utilisez le rouge à joues qui fait plus naturel, car il ne fait pas d'épaisseur.
Le rouge à joues est de Max Factor. Les autres produits sont de Mary Quant. On les trouve depuis quelques mois au Printemps . 1968
Surtout le soir et dans le style "Dolly" : visage de poupée aux cheveux bouclés, teint délicat et lumineux, joues et lèvres rouges, yeux ronds et profonds, faux-cils obligatoires sur la paupière supérieure, pattes assez épaisses sur la paupière inférieure.
Installez-vous confortablement. Voici une avant-première : le film du maquillage Dolly 68 .
1. Le fond de teint, c'est le secret du « Dolly Look ». Il est beige pâle et sepose directement sur le visage sans crèmede base.
2 - The Face Lighter : C'est une crème blanche pour perler le front, le nez et le menton. Etalez-la soigneusement.
3 - L'Eye Shadow : Posez le shadow liquide « Blue Grey » en rond jusqu'au creux de la paupière. Pour accentuer encore l'effet d'arrondi de l'oeil, n'oubliez pas le shadow « Bone White » sur l'arcade sourcilière. Il doit suivre la ligne des sourcils.
4 - L'Eye-Liner : Commencer le trait de liner « Brown » très près des cils en une ligne mince. Cette ligne s'épaissit en s'arrondissant au milieu de l'oeil. Elle s'affine à nouveau pour se terminer au coin externe de l'oeil qu'elle ne dépasse pas
5 - Cake-Liner : Avec le « Brown », faites une ombre ronde au creux de l'oeil. Partez du coin interne, dépassez le creux de l'oeil en remontant sur l'arcade sourcilière et terminez au-dessus de l'extrémité du
trait de liner.
6 - Les sourcils : Brossez-les d'abord à rebrousse-poil. Puis rebrossez-les dans le bon sens. Soulignez-les très légèrement avec un crayon gris.
7 - Les faux cils : « Help Yourself Lashes » est la grande nouveauté. C'est une bande de faux cils de 30 cm. Vous en coupez la longueur que vous désirez. Sous la paupière inférieure, tracez au pinceau
une rangée de pattes avec le cake liner « Brown ».
8 - Les joues : Maniez le rouge à joues avec beaucoup de précaution. Vous creusez les joues et c'est le long de ce creux que vous l'appliquez. Estompez pour que cela ne fasse pas « guignol ».
9 - La bouche : Faites-la petite, rouge et ronde. Avec un crayon rouge, commencez par faire le tracé de la lèvre supérieure en forme de coeur. Dessinez le contour de la lèvre inférieure en l'arrondissant le plus possible.
10 - Les lèvres : Remplir les lèvres. Mais utilisez le rouge à joues qui fait plus naturel, car il ne fait pas d'épaisseur.
Le rouge à joues est de Max Factor. Les autres produits sont de Mary Quant. On les trouve depuis quelques mois au Printemps . 1968
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