Aux dernières collections, le célèbre coiffeur londonien Vidal Sassoon, accompagné de sa fameuse paire de ciseaux courts, est venu exprès à Paris pour couper les cheveux des mannequins du plus futuriste des couturiers, Ungaro, l'ex-second d' André Courrèges. Ses coupes révolutionnaires, asymétriques, architecturées ont été l'événement du mois d'août dans le monde de la mode. Si bien que les grands coiffeurs parisiens, pris d'émulation, se sont aussi laissés aller à leur fantaisie. Un vent de folie gentille a soufflé : c'est le règne de la géométrie.
Thérèse Chardin, cette coupe ciselée, ultra-précise, super-lisse : lignes droites et angles aigus.
Toujours lisse, toujours casque, toujours à lignes droites, une coupe géométrique de René Bourgeois.
Géométrie : Précision, mais aussi douceur : une coiffure d'Elrhodes. A
noter : l'arrondi qui dégage l'oreille et la nuque en pointe qui
prolonge la ligne.
La même coupe, mais habillée pour le soir d'une minuscule mèche postiche posée sur
la nuque. Elrhodes.
Thérèse Chardin. Toujours des chevaux lisses, des lignes droites, une
extrême précision ; pour accentuer encore le côté japonais, un gros nœud
de cheveux laqués.
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